L'Europe
La France :
Samedi 2 août 2014 :
Enfin le départ, après 2 ans de
préparatifs ! Pas de chance, la météo ce samedi est typiquement
normande, c’est à dire pas adaptée du tout à la moto. Mais en fait nous
avons réussi a passer entre les orages et arriver à notre 1ere étape en
Alsace sans être mouillé. 9h de route, 700km, pour un début on
commençait à avoir le fessier un peu endolori …
Curieuse sculpture croisée par hasard dans un champ en Champagne :
Allemagne et Autriche :
Départ vers l’allemagne lundi 4 août au matin à l’aube (enfin…)
On a quitté la france ce matin, direction Allemagne. Route un peu
pénible, en fait que de l’autoroute et comme c’est gratuit, c’est pas
comme en france : tout le monde le prend. Avec en plus des travaux, ça
rend la route un peu pénible.
On a enfin passé la frontière Autrichienne. Première nuit en camping,
avec de la montagne partout autour et la pluie et les orages qui vont
avec ! Mais on a encore été chanceux, on est passé à travers. Un litre
de bière ce soir dans un bon resto autrichien, je fais des efforts pour
écrire ce commentaire au lieu de me couler dans ma tente….(Fussen passé
vite fait, trop trop trop de monde labas !)
Notre première nuit camping :
Le château de Neuschwanstein, à la frontière Allemagne/Autriche, à
Fussen :
La Hongrie
Départ pour une fois assez tôt (9h30) pour emprunter une route qui
continue à descendre vers la plaine. Recherche désespérement une
boulangerie pour déjeuner, mais ça semble introuvable, on s’est
contentés d’un café. Sur la route pause photo, Nico continue la route
mais j’ai trainé trop longtemps et au carrefour au bout de la route
après 20km personne ! On a utilisé notre méthode : on se fixe une ville
sur la route et on dit qu’on se retrouve devant le panneau. Après 100km,
on s’est retrouvé devant le fameux panneau aveec seulement 10 minutes
d’attente. Direction la Hongrie, visite de Sopron prés de la frontière.
Sur la route arrêt à Fertöd où on visite le palais Eztherazhy, puis
direction Gyor où on décide de rechercher un camping. Nico repère un
panneau qui nous entraine dans une zone plus ou moins industrielle assez
mal famée, pas le moindre camping en vue même après des demandes aux
passants. Second essai avec un camping indiqué par le GPS et on arrive à
autre camping qui devait exister il y a 15 ans…. (photo). On songe à
l’hôtel mais quand même dernière tentative avec une autre indication du
GPS un peu plus loin : enfin un camping !!!
Le palais Eztherazhy à coté de Fertöd :
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Hier traversée de la Hongrie, on s’est même pas perdus!
Départ du camping où nico a pris le café avec les français
rencontrés la veille, vraiment des gens adorables avec qui on a
discuté de pas mal de choses. Puis petit-déjeuner au camping
(inclus !) |
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Visite d’Esztergom , puis direction Budapest où on ne s’est pas arrêtes
(on a visité lors d’autres voyages et il faut avancer). On a un peu
tourné en rond car pour cause d’erreur de GPS.
Le parlement de Budapest juste après un orage :
Puis direction plein est sur des routes toutes droites dans les grandes
plaine de Hongrie, on roule jusqu'au soir.
Vu l’heure (on a toujours pas décalés l’heure) à 20h il fait nuit. Donc
pas de camping ce soir (toute façon yen avait pas!), on a trouvé un
petit hôtel pas mal proche du centre (40€ pour deux). Douche, puis
direction centre, en croisant au passage le patron de l’hôtel qui a payé
un whisky à Nico. Pas trouvé trop de restos, il y a surtout des bars,
mais on a quand même bien dévoré. Retour à l’hôtel avec la ferme
intention de se coucher tôt, cétait sans compter sur le boss de l'hôtel
qui était arrivé aux 2/3 du litron de whisky avec sa copine et la fille
de la réception. Il a versé direct un bol de whisky à Nico et m’a ouvert
2 bières (pourquoi 2??), qui font quand même 60cl chacune. Son anglais
et son français baissait à vue d’oeil de qualité plus le temps avançait
ce qui fait qu'on a pas tout capté à ce qu’il disais…. Nico a réussi à
s’esquiver discrêtement en vidant cul sec son verre et en me disant d’un
air moqueur que j’avais encore 1bière 1/2 à boire. Ne voulant passer
pour mal élevé, je reste donc avec un vague doute… quand la porte de
l’hôtel s’ouvre avec un gros balaize style videur de boite suivi par ce
qui trés visiblement ressemblait à 3 filles habillées trés court qui ne
venaient pas pour boire un coup !!!! Après une longue discution où j’ai
cru deviner qu’ils tentaient de refaire partir tout ce petit monde dans
le calme (j’aurais pu faire une farce à Nico quand le boss disait « and
your friend » en montrant la direction de notre chambre et en répondant
« Yes » !) on s’est enfin retrouvé au calme pour finir nos verres.
Résultat : réveil difficile !
La Roumanie :
Samedi 9 août.
On quite Debrecen assez tard dans la matinée... Mais la ville
n'est pas loin de la frontière.
On a donc passé la frontière roumaine ce midi. Petite route, petit poste
frontière passage en 2 minutes. |
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Vu l’heure tardive du départ on a visité la région des Maramures (le
nord de la Roumanie) assez tard dans l’après midi. Coin trés rural et
joli, avec une architecture tout en bois : les maisons, mais aussi de
magnifiques monastères dont celui de Barsana
Le monastère de Barsane dans la région des Maramures :
Les routes sont en mauvais état, mais en moto on arrive à rouler à peu
près toujours à notre vitesse de croisière (100/110). Les traversées de
villages, tout en longueur qui s’étirent sur plusieurs kilomètres nous
donnerai presque l’impression de voyager un siècle en arrière s'il n ‘y
avait pas quelques voitures ...
Une fois visité les Maramures, il faut bien descendre plein sud vers la
Bulgarie. On n'avance pas trop vite car le parcours se fait dans les
montagnes, mais les paysages sont magnifiques
On arrive en fin d'après midi au début d'une route de montagne très
connue, la Transfaragasan, qui traverse les montagnes du nord au sud. On
hésite un peu à commencer cette route que je pressent longue juste avant
la nuit, mais Nico est décidé. On arrive en haut du col au coucher du
soleil :
70km de lacets dignes des routes en Suisse. En commençant à monter vers
20h, on s’est retrouvés à la nuit à plus de 2000m et 10° sans un hotel
ni camping à l’horizon.
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On a donc commencé par
prendre des forces en achetant breitzeil, saucissons et fromages
locaux vendus dans des cahutes sur le bord de la route.
Ensuite on s’est dit que plus de 2h de route de montagne en
pleine nuit ça serait pas top, donc on recherche un emplacement
à peu près horizontal pour planter nos tentes (pas facile dans
la nuit, bien que la pleine lune était bien là….).
On plante donc nos tentes en pleine montagne, et on a droit aux
douches d'un refuge bondé de monde. |
Après une bonne nuit en pleine montagne
dans notre tente, descente vers les plaines du sud, vers
Bucarest. |
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On arrive le soir à Bucarest. Le centre ville est hyper
animé, c'est un peu ambiance discothèque à ciel ouvert : bars,
musique à fond dans les rues, ça aide pas à se coucher tôt.
Le lendemain visite de Bucarest sous une chaleur d’enfer, 35°,
on cuit sous nos casques dans les bouchons !
Et biensur l’emblème de la ville, la palais de fou construit (et
même pas fini) de Ceaucescu.
On quitte donc cette ville à l’ambiance folle dès le soir (et
les roumaines toutes plus jolies les unes que les autres) pour
se diriger vers la Bulgarie. |
Le palais de Ceaucescu :
La Bulgarie :
Comme à chaque fois pour l’instant passage de la frontière
trés rapide.
La température ne change pas avec les frontières et on arrive à
Veliko Tarnovo vers 20h sous encore 33°. Ville bien agréable,
calme (ormis les habituels excités du volant qui ne semblent pas
payer les pneus) et à la citadelle magifique : |
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Quelques KMs avant
d’arriver on a dégoté un camping aussi improbable par sa
position (500m de chemin de terre pour y arriver) que par son
style et ses propriétaires, un peu hippies des années 70, un peu
hard rock, et aidé par un costaud qui semble avoir été
légionnaire dans ses jeunes années. Pas cher (5€, ça change des
hôtels hors de prix de Bucarest) Très « roots », mais très
sympa, tout à disposition, cuisine, boisson, internet,
ordinateur…. sauf l’eau qui semblait disparue des tuyaux quand
on est rentrés du resto à 23h avec le réve d’une bonne douche
après avoir transpiré toute la journée.
On a l’air con une fois déshabillé dans la salle de bain (assez
« basique », voir photo) et qu’il ne tombe pas la moindre goutte
d’eau ! Rhabillage, recherche du boss qui se coule dans un
réduit à coté du puit où visiblement la pompe semble en rade….
après 1/2 heure de réparation, miracle, de l’eau ! Le bonheur de
la douche |
Départ le lendemain, route vallonnée dans le centre de la Bulgarie vers
Plovdiv :
On passe par la petite ville de Trivna.
L'arrivée est assez peu encourageante mais une fois dans le
centre historique c'est vraiment trés joli.
Une petite photo : |
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On reprend la route, et on est obligés de s’arrêter boire un
coup tellement on a soif.
Pause donc dans le village de Sipka. En repartant, je lève le
nez et vois un clocher doré dans la colline.
Intrigués on va voir et on et tombe sur cette église : |
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On reprend la route vers Plovdiv.
Arrivés à Plovdiv on trouve un petit hôtel très correct pour
22€.
Comme d’habitude, direction centre ville pour trouver un plat
local à se mettre sous la dent. Et comme d'habitude toujours
trés bon. |
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Midi, on quitte notre hôtel après un Coca pour se
rafraichir…
On avait garé les motos sur la terrasse selon les conseils des
patrons, mais toutes les villes qu’on a pu voir semblent bien
calmes, sans violence, sans dégradations…
Au programme visite d’un monastère au sud de Plovdiv, puis on
raccourci un peu la route prévue et on file direct vers la
Turquie (on a déja fait presque 4000km) |
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Départ de Plovdiv pour aller visiter le monastère de Batchkovo, situé à
25km.
Retour sur Plovdiv pour prendre la route de
la frontière turque. C’est assez curieux de constater que les
vestiges de l’ancienne armée du régime communiste sont encore
bien présents.
On roule sous 37° en direction de la frontière Turque.
14 août nous quittons l'europe.
Nous roulons depuis presque deux semaines.
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